En parcourant l’écran de navigation de Filiatus, on peut voir apparaître de-ci, de-là, un bouton représentant une ampoule sur un fond blanc. Après réflexion, on s’aperçoit que ce bouton ne concerne que les fratries et les nombreuses unions. En cliquant sur ce bouton, on peut permuter ces personnages et valider la liste dans un autre classement. Le reclassement des unions ne semble poser aucun problème, bien que l’on se demande pourquoi les réordonner. L'ordre des fratries n'est, quant à lui, réellement modifiable que lorsque l'on a décoché l’option « Laisser Filiatus reclasser les enfants » via le menu de Filiatus, en cliquant sur « Outils>Paramétrages>Enfants ». Mais pourquoi corriger ces classements, vous direz-vous, dans la mesure où l’import Gedcom reflète fidèlement le fichier d’origine ? A fortiori lorsque que l’on a soi-même entré sa généalogie directement dans Filiatus ? Pour ces derniers, ce reclassement permet de remédier à une saisie défectueuse ; nul n’est infaillible. Pour les autres, ceux qui ont procédé à un import Gedcom, c’est une toute autre histoire. M'étant aperçu que les Gedcom ne respectent pas toujours l'ordre des personnages des mariages ou des fratries que l'utilisateur avait précautionneusement établi dans son logiciel d'origine, les généalogistes imputent souvent au logiciel d'importation les désordres consécutifs. En effet, pour quelques développeurs, pas trop généalogistes, une « requête » d’une ligne valant mieux que dix lignes de code en « séquentiel », conditionnent leur programme à classer les enfants dans des ordres fantaisistes : par prénoms ( !), par date (celui qui naît le 2 décembre étant classé devant celui qui naît le 3 février) ; par année de baptême (si l’enfant ne possède pas de baptême, il est considéré sans date et se retrouve premier de sa fratrie, même s’il en est le benjamin) ; j’en passe et des meilleures. C'est pourquoi Filiatus propose ces options de remise à niveau, sachant que le programme reclasse fratries et unions, en interne, à chaque édition. Ce qui n’est pas une mince affaire. Si je respectais à la lettre l'ordre des unions ou des fratries communiqué par certains fichiers Gedcom, nous aurions des phrases incohérentes, telles que : « après moins deux ans de veuvage, il se remaria à l'âge de moins 3 ans etc. ».